Le stress est un mot-valise où l’on y insère toutes sortes d’états psychologiques et physiques répondant à une situation impérieuse.
Mais qu’en est-il de la définition et des conséquences physiologiques du stress ?
Nous appelons état de stress, une adaptation de notre corps face à une agression physique ou psychologique. Elle met en jeu nos systèmes nerveux et hormonal pour permettre une réponse adaptée de notre corps. Les conséquences peuvent être observées sur différents plans.
Premièrement, le système hormonal va s’activer pour créer de l’adrénaline. Elle va permettre au corps une meilleure réactivité en augmentant, par exemple, les rythmes cardiaque et respiratoire. La sécrétion d’une seconde hormone, le cortisol, peut s’avérer importante puisqu’elle va permettre de fournir une source d’énergie au corps en augmentant temporairement le taux de sucre dans le sang. Cette molécule va aussi jouer un rôle anti-inflammatoire.
Deuxièmement, le système nerveux va permettre au niveau musculaire une hyperactivité entrainant des spasmes ou des tensions dont peut résulter des douleurs dans différentes régions du corps. Cette sur sollicitation affecte également l’ensemble du réseau vasculaire pour assurer une circulation sanguine optimale mais peut provoquer palpitations, sensations d’oppression. Le système digestif est quant à lui lésé par ce remaniement de l’information nerveuse puisque le corps va privilégier les structures permettant de « se battre ou de fuir ». Ainsi, une digestion plus compliquée est observée faisant apparaître douleurs et troubles du transit.
Le traitement ostéopathique va s’atteler à rétablir les conditions physiologiques initiales sur chacun des plans évoqués – vasculaire, musculaire ou viscéral – grâce à des manipulations et mobilisations indolores.
Dans le cas de récidives trop régulières, l’ostéopathe sera à même de rediriger le patient vers un suivi psychologique afin d’améliorer la gestion du stress et ses conséquences.